Photo de famille des participants au deuxième atelier VFDM à Bamako
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Bassin de la Volta : les techniciens face aux défis du changement climatique

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Les travaux du deuxième atelier technique national du Projet : « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta » ont démarré, ce 28 septembre 2021 à l’hôtel Mandé, sis à la Cité du Niger. Il s’agit notamment, au cours de ces assises,de développer les connaissances des techniciens sur l’évaluation de la vulnérabilité et l’impact des inondations ainsi que l’exposition à la sécheresse.

Financé par le Fonds d’adaptation, le projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) » est mise en œuvre par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), une agence spécialisée des Nations Unies ; l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO). 

L’ouverture des travaux de ce deuxième atelier de trois jours (20, 21 et 22 septembre 2021) était présidée par le représentant du directeur national de l’hydraulique, M. Daouda Traoré, chef de division développement stratégique, suivi projet-programme à la DNH, en présence de Niampa Boukari, chargé technique du projet VFDM. Les participants sont venus des services en charge de la météorologie, l’hydrologie, la gestion des ressources en eau, la protection des eaux, la protection civile, etc.

Selon M. Traoré, de 1980 à 2007, le Mali a connu deux grandes inondations qui ont collectivement eu un impact sur plus de 3 000 000 de personnes. Les zones les plus affectées par les inondations au cours des 30 dernières années sont situées dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti, Gao, Tombouctou et le District de Bamako. En 2014, poursuit-il, 98,5 % des pertes économiques dues aux catastrophes étaient imputables aux inondations, pour une valeur moyenne estimée à 25 098 255 000 FCFA par an.

Cependant, souligne-t-il, il est possible de prendre des dispositions afin d’éviter ces dégâts importants, à travers par exemple, l’investissement dans la production et la diffusion d’informations climatiques, la mise en place d’un Système d’Alerte Précoce (SAP). C’est pourquoi, l’objectif de ce deuxième atelier technique national est de développer les connaissances des participants sur l’évaluation de la vulnérabilité et de l’impact des inondations ainsi que l’exposition à la sécheresse. A l’issue des travaux, les connaissances de ceux-ci sont renforcées sur l’évaluation de la vulnérabilité et de l’impact des inondations ainsi que l’exposition à la sécheresse dans le but de  mieux comprendre les concepts importants de l’évaluation des risques. Ils s’approprieront également des démarches méthodologique d’évaluation de l’exposition à la sécheresse, ainsi que de l’évaluation de l’impact des inondations, selon une approche fondée sur le scénario (c.-à-d. basé sur un temps de retour défini pour la cartographie de l’aléa à considérer) et pourront produire des cartes des impacts des inondations, selon l’approche fondée sur le scenario (c.-à-d. basé sur un temps de retour défini pour la cartographie de l’aléa à considérer), et des cartes d’exposition à la sécheresse.