L’Association pour la Promotion des Jeunes et Enfants Communicateurs (APJEC) organise un atelier de formation devant former plus d’une trentaine de jeunes sur le web-activisme, les droits sexuels et santé reproductive, la communication digitale. L’initiative s’inscrivant dans le cadre de l’exécution du projet « An Be Koungo » se tient à la Cité des enfants du 4 au 7 mars.
Le directeur national du Plan international par intérim M Lazare Djibode a lancé le jeudi 4 mars les activités de la formation visant à renforcer les capacités des jeunes sur le web activisme et sur l’utilisation raisonnée et efficace de la communication digitale y compris dans le domaine du plaidoyer. Prennent part à cette session plus d’une trentaine de personnes qui seront outillées pour devenir des ambassadeurs en faveur de la promotion de la santé de la reproduction, de la protection de l’enfance et de la lutte contre le changement climatique.
Abdrahamane Ag MOSSA, coordinateur national de l’APJEC, a expliqué que l‘objectif de la formation est d’outiller les participants sur le web activisme, sur la communication digitale afin qu’ils puissent véhiculer les messages utiles à la communauté́, tout en rappelant que l’initiative s’inscrit dans la mise en œuvre du projet « An Be Koungo » soutenu par ASDI/CIVSAM. D’une durée de quatre ans, son exécution est assurée par cinq partenaires de mise en œuvre dont Plan international tient le leadership, a précisé le jeune Ag MOSSA.
« Le web activisme est un moyen crucial qui permet non seulement aux jeunes de s’exprimer, d’agir, d’apprendre et même de pouvoir influencer les décideurs sur les réseaux sociaux, à travers des plaidoyers. Les réseaux sociaux constituent aujourd’hui un outil très puissant pour faire passer le message », a indiqué le coordinateur national de l’APJEC. D’où̀ l’importance, selon lui, de former des jeunes sur l’utilisation de cet outil et de les apprendre les bonnes manières de l’utiliser pour des fins utiles dans leurs actions d’information et de sensibilisation.
Dans un pays où le respect des droits de l’enfance reste encore un défi énorme et la question des jeunes, un grand sujet, il a l’espoir que l’apport de ces participants à l’issue de ces quatre jours de formation sera positif dans l’atteinte des objectifs du projet. Son attente, c’est aussi de voir ces jeunes développer leur performance dans l’utilisation des réseaux sociaux et de devenir des ambassadeurs de la santé de la reproduction et d’agir contre la dégradation de notre environnement dont la conséquence est le changement climatique.