Depuis quelques jours, une vidéo circule sur les groupes Whatsapp et Facebook. L’auteur de cette vidéo, fervent partisan de la théorie conspirationiste, accuse “l’institut Pasteur » d’avoir créé le coronavirus et la firme Microsoft d’introduire des « nanoparticules » dans le vaccin pour surveiller les gens à travers le monde. C’est de l’intox.
« Voici la vérité sur le vaccin que le nouvel ordre mondial veut nous imposer à tous.» C’est par cette phrase que débute une vidéo de 8 minutes. Dans la vidéo largement partagée dans des groupes WhatsApp au Mali, le préventeur accuse l’Institut Pasteur d’avoir inventé le virus du Covid 19 et la firme Microsoft de vouloir surveiller les citoyens du monde à travers des nanoparticules introduites dans le vaccin puis la connexion Internet 5 G. Elle a été tournée depuis août 2020, bien avant l’homologation des premiers vaccins contre Covid19 : Pfizer et Moderna.
« Le vaccin qu’ils veulent vous injecter contient quatre fragments du VIH 1. Le virus du sida qui donne aux personnes vaccinées les symptômes du Sida et l’immunodéficience. Des séquences d’ADN de la malaria qui donne du paludisme aux personnes vaccinées. 157 séquences supplémentaires d’ADN dont la présence et le rôle sont inexpliquées. Des nanoparticules qui permettent un contrôle définitif des personnes vaccinées à travers la 5 G.
Les vaccins et les nanoparticules sont mélangés dans la seringue et injectés simultanément dans votre corps. Dès cet instant votre téléphone vous localise aussitôt », croit savoir l’auteur de la vidéo qui reste imprécis sur le nom du vaccin.
Fake news
Contrairement aux affirmations relayées dans cette vidéo, aucun vaccin ne permet de géo-localiser les personnes vaccinées. Les détails dans cette vérification de nos confrères de l’AFP ici.
D’ailleurs l’Institut Pasteur a porté plainte contre l’auteur des accusations gratuites qui a été condamné par la justice française. Les détails ici.
Selon le Professeur Seydou Doumbia, les informations véhiculées par cette vidéo sont fausses, elles n’ont rien à avoir avec les vaccins actuellement utilisés contre Covid-19.