Alors qu’il était en tournée à Ségou, une information sur Facebook indiquent que la rencontre du tout nouveau gouverneur de la 4e région, le Contrôleur Général de Police, Alassane Traoré, à Bla a été boycottée. C’est faux.
Quelques mois après sa nomination, le 18 septembre 2020, le gouverneur de Ségou, le Contrôleur général de Police Alassane Traoré, a entamé une tournée de prise de contact dans les localités relevant de sa compétence. Conformément à son agenda, il est arrivé à Bla, ce 26 janvier 2021, dans l’après-midi pour rencontrer les autorités locales et responsables de services.
Dans la foulée, une publication sur Facebook affirme que la population a refusé de prendre part à la rencontre initiée par le gouverneur Alassane Traoré à Bla.
Intox
Plusieurs sources contactées sur place par le Jalon rétorquent en faux la thèse du boycott. Selon elles, s’il n’y a pas eu de bain de foule comme d’habitude, c’est à cause de la pandémie de Covid-19, mais le gouverneur Traoré a vu défiler autour de lui, toutes les autorités traditionnelles et administratives, les élus locaux et les représentants de toutes les organisations de la société civile.
Notre confrère M. Adama Sanogo d’une radio locale de Bla, dira que l’accueil a été chaleureux, mais dans le cadre du respect des mesures-barrières. « De toutes les façons, tout le monde n’y était pas invité. Les chefs de village et de quartier, les notabilités, les chefs de services, les élus locaux, les organisations de la société civile… tout le monde était au rendez-vous. Il ne s’agissait pas d’une visite populaire, mais d’une prise de contact avec les représentants de la population et de l’administration publique, dans un contexte de COVID-19. Donc, vous comprendrez, pourquoi il n’y a pas eu un bain de foule. Cette rencontre ne peut pas se tenir comme si de rien n’était », nous a confié M. Sanogo.
De son côté, le maire de la commune rurale de Dougouolo, M. Salif Dao, précise : « A ma connaissance, tous les invités étaient là, à cette rencontre, qui a débuté aux environs de 15 heures, comme prévu dans l’agenda établi par les services protocolaires ».