Après le coup de force contre le président IBK ayant conduit à sa démission, le CNSP tente d’imprimer ses marques en autorisant la reprise des activités ce jeudi. Il assure également que les dispositions sont prises pour assurer la sécurité du personnel et des lieux de travail.
Ce mercredi soir au poste de commandement du Conseil national pour le Salut du peuple (CNSP), le porte-parole, le Colonel Major Ismaël Wagué était face au média. Un premier contact avec la presse nationale et internationale de l’officier malien entouré de certains de ses complices de la mutinerie qui a conduit à la démission du président IBK sous la pression.
Lors de ce point de presse, le Colonel major Ismaël Wagué a décidé de l’ouverture des services publics dès demain (ndlr jeudi 20 août) dont les fermetures ont été ordonnées par le désormais ancien régime. En l’ordonnant, la junte soutient que les dispositions sont prises pour assurer la sécurité des travailleurs et des lieux.
Pour ce faire, des responsables militaires du coup d’Etat ont rencontré ce jour les secrétaires généraux des départements au ministère de la Défense et des anciens combattants.
De même, il demande aux populations à vaquer librement à leurs occupations. Parce que depuis le mardi des services privés sont egalement fermés pour crainte de vandalisme. Des bâtiments privés, à l’image de l’immeuble du ministre de la justice Kassoum Tapo, ont en fait le frais.
Sur ces actes de vandalisme, le Comité affirme qu’il ne sera pas tolérant à l’egard de tout « porteur d’uniforme qui se fera prendre en flagrant délit de rackette et d’exactions des paisibles citoyens ». Idem pour des civils qui se rendent responsables d’action de vandalisme et de destruction des édifices publics. « Au demeurant, tout contrevenant fera l’objet de sanctions », a-t-il déclaré.
Contrairement à certaines informations sur le bilan des événements du 18 août, les mutins affirment que leurs actions n’ont fait pas blessés et ni de morts.
