Malgré la fin de la grève des vingt jours ce 13 mars qui a démarré ce 17 février 2020, et l’absence d’un nouveau préavis, le Collectif des syndicats signataire du 15 octobre 2016, n’entend pas reprendre les cours aujourd’hui lundi. Les enseignants dénoncent le blocage de leurs salaires du mois de février sur lesquels le gouvernement a comptabilisé 19 jours de grève.
Cette façon de grève nourrit la polémique, dès le week-end dernier. Les enseignants, qui estiment ne pas être en grève, décident de se rendre à l’école sans y exercer d’activité pédagogique.
Le porte-parole du Collectif des enseignants du Mali, Adama Fomba, explique que cet arrêt de travail est une façon pour les enseignants de dénoncer le blocage des salaires des enseignants.
Ce blocage de salaire, qui ne frappe pas que les grévistes, est le témoignage, pour de nombreux enseignants de l’incompétence du gouvernement Boubou Cissé à gérer le pays et un motif supplémentaire de mener cette lutte jusqu’au bout.
« Tant qu’il n’y a pas virement, pas de travail. Même si c’est zéro franc, ce qui est impossible, puis qu’il a été demandé de prélever 19 jours sur 30 sans compter la prestation familiale, il faut nous verser le reste de nos sous. Mais il se trouve que le gouvernement n’arrive pas à faire ce travail à tel point que les autres travailleurs de l’éducation qui ne sont pas en grève ne sont pas encore payés idem pour ceux qui sont en congés. Est-ce que cela est aussi la loi », tempête Maliki Amadou Sangho sur sa page Facebook.
En tout cas, ‘’grève’’ ou ‘’arrêt de travail’’, nous sommes toujours face à la violation des droits des milliers d’enfants qui n’ont plus accès l’éducation, depuis des mois. Il serait difficile de réinventer la roue en la matière.
C’est donc le statuquo à l’école, à partir de ce lundi jusqu’à nouvel ordre, probablement jusqu’au payement des salaires des enseignants.
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