Le Secrétaire général du PRVM-Fassoko, Cheickna Keïta, a animé une conférence de presse le samedi dernier sur la vie du Parti en commune I. A Cette occasion, il a révélé que le Parti planche déjà sur les préparatifs de l’élection présidentielle. A cet effet, une plateforme politique est en gestation pour soutenir la candidature de Mamadou Oumar Sidibé, a-t-il annoncé.
Aux allures d’un meeting d’information, la conférence de presse a été l’occasion pour Cheickna KEITA, à la fois Secrétaire général du bureau politique et de la commune I, d’évoquer la vie de leur formation politique et l’actualité politique du pays.
A l’entame de ses propos, il a tenu à dresser son parcours politique et de vie associative au Mali.
Puis, il s’est appesanti sur la vie du parti PRVM-Fassoko qui a connu, quelques mois plutôt, des vives contestations entre des responsables politiques. C’est une décision de justice qui a finalement tranché l’affaire en faveur du clan Mamadou Oumar Sidibé.
Lors de sa conférence de presse, le Secrétaire général a rappelé que ce problème fait désormais partie du passé, avant d’ajouter que le fond des différends était lié au non-respect des textes du parti par les contestataires.
En tirant les leçons de cette situation, il a affirmé qu’aucune promotion ne sera plus accordée à un militant au bureau politique national.
« Désormais, les postes de responsabilité au bureau politique seront en fonction de l’engagement des militants à la base », a indiqué M. Keïta.
Quant à la vie du parti en commune I, il a affirmé qu’il y est fortement implanté et dans tous les quartiers, excepté Sikoroni. A ce jour, le parti compte 21 comités, a-t-il fait le point.
Pour l’élection présidentielle, il a indiqué que le PRVM-Fassoko est déjà à pied d’œuvre.
« Nous sommes sur le terrain. Il y a beaucoup d’associations et de mouvements qui nous ont rejoints. Nous sommes en train également de préparer une plateforme électoraliste avec des partis politiques et des associations », a déclaré le conférencier.
Aussi, il a annoncé la création de la plateforme An ko Fassoko. Cette plateforme regroupera plusieurs regroupements politiques autour de la candidature de Mamadou Oumar Sidibé.
« Nous pensons que nous sommes à un tournant décisif de la vie de notre pays et que l’ensemble des patriotes doivent se donner la main pour faire un choix judicieux », a ajouté Cheickna Keïta.
Est-ce à dire que le président Mamadou Oumar Sidibé est candidat ? A la question, le Secrétaire général répond : «Nous sommes un parti qui est régi par des textes. Il n’y pas non plus de candidature naturelle, mais nous pensons que le président Mamadou Oumar Sidibé est le plus aguerri pour porter la candidature du parti. »
Quant au délai de la transition, il pense que sa durée doit s’inscrire dans le temps imparti. Selon lui, la priorité des nouvelles autorités est de tenir les élections transparentes et crédibles.
« Nous pensons que le délai doit être respecté et peut être respecté », a déclaré le secrétaire général.
Sur les Assises nationales de la refondation annoncées par la transition, elles seront des assises de trop. Il pense que ça va être une foire pour gaspiller le denier public.
« Si on a une transition voulue par tout le monde, elle doit mettre en place les outils nécessaires pour la tenue des élections crédibles », a indiqué le conférencier.
Pour l’Organe unique de gestion des élections demandé de longue date par la classe politique, le temps imparti ne permet plus sa mise en place, estime-t-il.
« Si tout doit se refaire, cela risque d’impacter sur le délai de la transition. Je pense que la CENI qui était en place peut être remodelée en fonction de la réalité du moment », a martelé Cheickna Keïta.
