Le parrain du Tournoi, Moussa Kondo, Souleymane Bouaré, remettant le trophée à l'équipe vainqueur de la compétition.

Tournoi Moussa Kondo de football : FC Saramaya s’adjuge le trophée

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La finale du tournoi Moussa Kondo de football s’est jouée, le dimanche 22 septembre 2024, au terrain de Diatoula.

La coupe a été remportée par FC Saramaya qui a battu FC Saro à la suite des séances des tirs au but par le score de 4 à 2. Les deux mi-temps ont été soldées par un score nul et vierge. En plus du trophée, FC Saramaya a reçu une enveloppe de 200.000 FCFA et FC Saro, une enveloppe de 100.000 FCFA. Quant au meilleur buteur et le meilleur, ils ont reçu chacun 10.000 FCFA.

Les associations féminines de la localité, de leur côté, n’ont pas été non plus oubliées, elles ont reçu des tissus Bazins.

Un tableau d’honneur a été décerné à M. Moussa Kondo lui-même par les organisateurs de la compétition en guise de reconnaissance.

Le représentant du chef de village, M. N’Tji Samaké, a précisé que le football est un facteur de cohésion. C’est pourquoi, il a remercié et félicité, M. Kondo d’avoir accepté très humblement de parrainer ce tournoi qui a été un succès, selon lui.

Au nom de la jeunesse, M. Néguéti Diarra a mentionné que ce tournoi contribuait au développement de Diatoula. Selon lui, il faut que la jeunesse se donne la main pour relever le défi du développement du quartier.

« Nous restons mobiliser pour le bien être de la population et notre jeunesse en particulier », a rassuré le représentant de la jeunesse. Pour le secrétaire administratif de l’Association Benkadi de la localité, M. Abdoulaye Diepkilé, il s’agit de faire en sorte que toutes les couches de Diatoula parlent le même langage. Il n’a pas manqué de remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce tournoi. M. Diepkilé a saisi l’opportunité pour toucher du doigt quelques difficultés majeures de son quartier, à savoir le problème de route reliant Diatoula à Sénou et l’insécurité grandissante dans la zone.

La porte-parole des femmes, Mme Koné Fatoumata, a remercié les membres de la famille Kondo qui les épaulent dans la fabrication du savon. Elle pense que la réalisation de la route Diatoula-Sénou permettra d’alléger la souffrance des communautés de leur localité. « S’il pleut, il est difficile de traverser le marigot. Souvent les femmes enceintes font deux heures et plus pour pourvoir rejoindre la maternité à Sénou. Donc, il faut réaliser un pont à ce niveau », a-t-elle interpelé.

Le représentant de l’invité d’honneur, M. Boubacar Keïta, non moins Maire de la Commune VI du District de Bamako, M. Hadji Coulibaly a estimé que puisque le football était un facteur de cohésion, de paix et de développement avant d’inviter à multiplier des actions du genre au profit de la jeunesse. Il a rassuré l’assistance qu’il ferait remonter les différentes doléances à qui de droit.  

Le parrain, M. Moussa Kondon, a remercié les différentes associations de Diatoula et les sept villages qui ont participé à ce tournoi qui est à sa première édition.

Selon lui, l’idée est de réunir les jeunes, de les engager sur des projets de développement à long terme.

« Comme vous le savez, le président des jeunes a précisé que ‘’Diatoula est une zone très enclavée’’. Déjà, s’il pleut, il est très difficile de pouvoir rejoindre le centre-ville. Souvent même, des gens perdent la vie à cause de l’insécurité. C’est pourquoi, il s’agit pour nous de réunir les gens pour qu’ils comprennent les enjeux et pourquoi il est important de s’engager afin de trouver des solutions aux différentes préoccupations », a-t-il souhaité.

Si ce tournoi est à sa première édition, dans le domaine du basket, M. Kondo a souligné, qu’il était à presque dix tournois révolus. Il a émis le souhait d’élargir son initiative à une frange plus large de la jeune du pays afin de les occuper et le faire sortir de l’oisiveté.

« Quand on regarde les récentes attaques terroristes à Bamako, elles ont été perpétrées par des jeunes et ce sont des jeunes qui ont perdu la vie. Il faut des initiatives du genre pour occuper les jeunes. Cela les évite d’emprunter des mauvais chemins ou de faire des mauvais choix. Chacun, à son niveau, doit pleinement jouer sa partition pour la paix, la quiétude, la cohésion, le vivre ensemble au Mali », a fait comprendre le parrain.

Le Jalon

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