Les soldats originaires de l’un des pays membres de la CEDEAO déployés dans le cadre de la MINUSMA sont intimés de quitter le territoire malien. C’est la prétendue décision du gouvernement du Mali relayée sur les réseaux sociaux.
En représailles aux sanctions de la CEDEAO, les autorités de la transition ont réagi à l’organisation sous régional en interdisant des soldats membres de l’espace évoluant au sein de la MINUSMA sur leur territoire. Ils ont 72 heures pour quitter le Mali. La prétendue décision circule sur Facebook et WhatsApp.
Sur la situation, le gouvernement du Mali, à travers son porte-parole, a donné sa première réaction. « D’ores et déjà, sur la base de la réciprocité, le Mali décide de rappeler ses Ambassadeurs accrédités dans les États membres de la CEDEAO et de la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes avec les États concernés », a annoncé les autorités maliennes dans un communiqué rendu public nuitamment par le colonel Abdoulaye Maïga.
A ce stade, des responsables contactés ne confirment pas l’information. « Aucune décision n’a pas été encore prise sur cet aspect. Mais ce qui est sûr, les autorités de la transition se préparent à agir », a déclaré un responsable politique. Un agent du ministère des Affaires étrangères, quant à lui, est catégorique : « c’est une fake news ».
A la MINUSMA, un responsable de service affirme ne pas avoir connaissance d’une demande adressée à la mission onusienne de stabilisation du Mali d’enlever de son effectif les soldats des pays de la CEDEAO.