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Covid-19 : pourquoi le prélèvement de dépistage se fait dans le nez ou la gorge ?

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Depuis son apparition en Chine en décembre 2019, le coronavirus alimente beaucoup de rumeurs mettant en doute son existence. La plus récente rumeur qui circule au Mali sur les médias sociaux est relative à la méthode de dépistage.

« Pourquoi faire le prélèvement du test coronavirus dans la gorge ou dans le nez plutôt que dans la salive?» C’est la question que se posent certains internautes sur les réseaux sociaux, mettant en doute l’existence de la pandémie qui a déjà touché plus de vingt cinq millions de personnes, à travers le monde et causé plus de huit cent mille morts. Le Mali a enregistré près de trois mille cas positifs et 126 décès.

Les sceptiques s’appuient sur l’argument selon lequel la maladie se transmet, à travers des gouttelettes produites ‎lorsqu’une personne infectée tousse, éternue.

un message partagé sur les réseaux sociaux et dans la messagerie WhatsApp au Mali

Mais pour les spécialistes de la santé, ce doute entretenu par des utilisateurs de réseaux sociaux autour de la méthodologie de dépistage du coronavirus n’a pas sa raison d’être. Et pour cause, explique le Pr. Seydou Doumbia, président du comité scientifique de lutte contre la COVID19 au Mali, le prélèvement se fait dans le nez ou la gorge pour « éviter des résultats ‘’faux négatifs’’.» C’est-à-dire éviter le risque de fausser les données réelles.

« Le prélèvement de l’échantillon de test dans la gorge ou dans le nez augmente la chance d’obtenir un bon résultat. C’est plus fiable », a-t-il expliqué. Selon lui, la possibilité d’effectuer le test à partir de la salive est à l’étude. Mais pour l’instant, précise-t-il, ce n’est pas possible pour la maladie à coronavirus.

Jean Pierre Baptiste, représentant de l’OMS au Mali, indique lui, que le prélèvement au niveau de la gorge et du nez est la méthode conseillée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon lui, il n’y a pas lieu de douter de cette technique. Car explique-t-il, le virus de la pandémie de la Covid 19 réside à ces deux niveaux du corps humain.

« Le prélèvement se fait dans les sécrétions et non dans la salive », a-t-il détaillé.

Lassina Niangaly

Major de la 3ème Promotion de la Formation en Alternance de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille à Bamako en 2018, Lassina NIANGALY, 33 ans, est journaliste depuis août 2012. Il est titulaire d'une maîtrise en Histoire-Archéologie et d'un Bac+5 en Histoire et Géographie. A la base professeur d'enseignement secondaire.

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