Bassidiki Touré, Président de l'Assep avec le ministre de la Sécurité, Salif Traoré
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ASSEP: débat sur la responsabilité des médias en temps de crise

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Au Mali, entre médias et forces de sécurité les relations sont parfois tendues. Alors que les deux parties se retrouvent constamment sur les mêmes terrains. Pour aplanir les discordances, l’Association des éditeurs de presse privée (ASSEP) a organisé, ce mardi, en partenariat avec le ministère de la Sécurité, une formation à l’intention d’une cinquantaine de directeurs de publication.

La journée a démarré par la présentation des participants, (une cinquantaine),  suivie du discours du président de l’ASSEP, Bassidiki Touré, et du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Gal. Salif Traoré.

Le premier intervenant,  après avoir souhaité la bienvenue aux participants,  a  expliqué l’objectif de la formation qui selon lui, vise à approfondir les connaissances des journalistes sur les « concepts de sécurité et de défense ». Monsieur Touré a fait remarquer que cet atelier est le fruit d’un partenariat entre l’ASSEP et le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile. Il a annoncé que l’activité de ce matin est le début d’une série de formations qui s’étendront dans les régions de Ségou, Sikasso et Mopti.   

A sa suite, le ministre Salif Traoré a salué l’initiative qui vise à renforcer les connaissances des directeurs de publication sur les questions sécuritaires. En outre le général a appelé les journalistes à faire preuve de responsabilité dans le traitement des informations en rapport avec la sécurité.

Après la cérémonie d’ouverture, les participants ont eu droit à une pause café avant de reprendre les travaux avec les deux panelistes sous la modération du doyen Mamadou Dabo, journaliste formateur.

Le premier thème: Médias et Forces de Défense et de Sécurité: adversaires et /ou partenaires?  

Il a été développé par l’officier de Cabinet, Baba Cissé, chargé de communication au ministère de la Sécurité et de la Protection civile.

Dans cette thématique, il a fait ressortir que « le devoir d’informer et les impératifs de sécurité nationale se contredisent le plus souvent». Toutefois, dira-t-il, qu’au-delà des méfiances qui existent entre les deux entités, celles-ci doivent inéluctablement coopérer. A cet effet, il a rappelé la création d’un centre d’information et la création d’une commission d’une tripartite

 Dans un second temps, l’officier de Cabinet a évoqué le plan cadre du ministère pour l’amélioration des liens de confiance entre les services de sécurité et la population. Il a indiqué que l’objectif dudit plan est de renforcer la légitimité des FSI auprès de l’ensemble de la population.

Les sources en journalisme, poids de la crédibilité.

C’est le troisième volet de la formation, abordé par Manga Dembélé, journaliste et ancien ministre de la Communication. Il s’est appesanti sur les fondamentaux du journalisme. « Pas de source, pas d’information », a-t-il rappelé.

Il a aussi souligné que la crédibilité d’une information tient moins à la publication qu’à la sincérité de la source et  à sa véracité.

Les différentes présentations ont été suivies par une série de question-réponse. Les débats ont essentiellement porté sur la notion de source et les difficultés d’accès des journalistes à l’information.

Lassina Niangaly

Major de la 3ème Promotion de la Formation en Alternance de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille à Bamako en 2018, Lassina NIANGALY, 33 ans, est journaliste depuis août 2012. Il est titulaire d'une maîtrise en Histoire-Archéologie et d'un Bac+5 en Histoire et Géographie. A la base professeur d'enseignement secondaire.

3 Comments

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