Seulement à 21 ans et en pendant une demi-journée, Mariam Coulibaly a dirigé la Fondation Orange Mali (FOM).
L’Administratrice générale de la FOM, Hawa Diallo, s’était retirée de son pouvoir de gestion pendant au moins une demi-journée. Ses prérogatives ont été temporairement déléguées à Mariam Coulibaly ce lundi matin en présence de certains employés de la FOM. Début d’une journée particulière pour la demoiselle Coulibaly.
Ainsi, à 21 ans seulement, elle devient la patronne de la Fondation, une structure qui injecte des centaines de millions de FCFA par an dans le secteur de l’éducation, de la culture, de la santé au Mali. Malgré son âge après sa prise de service, Mariam Coulibaly a convié une réunion. Autour d’elle, une équipe restreinte des responsables de la FOM, dont Hawa Diallo. Les échanges ont porté pendant plusieurs minutes sur les dossiers d’actualité de la Fondation.
Sa première préoccupation a été la réussite de l’organisation de la journée de solidarité de la Fondation qui se tient chaque année lors du mois de la solidarité. « Nous avons fait le planning de cette journée », explique-t-elle, au cours de laquelle la Fondation exprime sa générosité en faveur des couches les plus défavorisées.
Mais les commandes de Mariam n’ont duré que de quelques heures. Puisqu’il s’agissait d’un exercice s’inscrivant dans le cadre de la célébration de la Journée des filles commomerée chaque 11 octobre. Il est organisé par le Plan international Mali avec le soutien des autres organisations de jeunes partenaires dont le Conseil consultatif national des enfants et jeunes du Mali (CCNJ).
Au terme de l’initiative, Mariam Coulibaly, qui était dans la peau de la nouvelle administrative, affirme « J’ai ressenti et je ressens toujours une immense joie d’avoir eu mon Take over à la Fondation Orange Mali. Par cet exercice, j’ai su ce qui se passe dans un bureau, j’ai su comment organiser un événement également ».
L’objectif de cette démarche, selon Kadidia Macky Samaké, point focal éducation du projet Note de Plan international Mali est de préparer les jeunes filles à assumer les postes de responsabilité.
« Les filles ont des rêves. Elles peuvent les réaliser en bossant. À cette occasion, nous les montrons qu’elles ont le droit de rêver », a expliqué Kadidia Macky Samaké. Pour de nombreuses filles, cet exercice est une expérience inoubliable et les rassure dans l’atteinte de leurs objectifs.