Cette interrogation a fait l’objet d’échanges fructueux entre acteurs publics et privés, hier, à la Maison du Hadj, à l’invitation du Directeur général de cette structure, le Dr Abdoul Fatah CISSE.
Une seule certitude, cependant : pas d’annulation officielle du hadj 2020, pas d’annonce officielle non plus pour l’effectivité du hadj 2020, après les derniers développements de la maladie à corona virus ou COVID-19, suite aux premières mesures de dé-confinement en Arabie Saoudite.
En d’autres termes, le hadj 2020 est maintenu jusqu’à preuve du contraire, a tenu à rassurer le DG CISSE, exhortant par conséquent les candidats potentiels à continuer de s’inscrire et à ne pas accorder beaucoup de crédit aux rumeurs et autres informations non fondées qui circulent abondamment sur les réseaux sociaux : Facebook, WhatSapp, etc.
Car, a-t-il préconisé, le Mali doit changer de méthode de travail en prenant exemple sur certains pays africains, y compris dans notre voisinage immédiat, dont un grand nombre a déjà fini avec les formalités administratives pour le compte de la campagne du hadj 2020, certains s’étant déjà projetés dans la campagne 2021.
En tout état de cause, la principale recommandation de cette rencontre a consisté à inviter tous les acteurs impliqués dans la bonne organisation du hadj à attendre patiemment et sagement « la Déclaration finale » devant émaner des autorités saoudiennes en ce qui concerne la confirmation ou l’annulation du hadj 2020, au regard des dernières évolutions de la COVID-19.
Dans l’un ou l’autre cas de figure, une nouvelle réunion sera programmée pour partager cette information et convenir, ensemble, des mesures idoines permettant d’y faire face avec diligence et professionnalisme, en collaboration avec les autorités saoudiennes en charge de l’organisation du hadj et de la UMRA.
Dans l’hypothèse de l’annulation du hadj 2020, la priorité sera accordée en 2021 aux candidats déjà inscrits pour la campagne 2020, compte tenu de la grande affluence à laquelle il va falloir se préparer l’année prochaine.
Au contraire, celui qui voudrait retirer son argent a la garantie absolue de pouvoir le faire sans aucun problème, pour ce qui concerne en tout cas les pèlerins de la filière gouvernementale, puisque celle-ci dispose d’un compte spécial ouvert à cet effet à la BDM-SA, bordereau de versement à l’appui.
Ce sont les éléments qui ont été du reste communiqués par le DG CISSE à la faveur des interviews qu’il a régulièrement accordées à la presse nationale et internationale.
Pour se résumer sur la quintessence de la communication intensive à ce sujet : hadj 2020 ou pas, les formalités administratives doivent pouvoir se faire en permanence, à l’instar de nombreux autres pays musulmans, de manière à pouvoir sortir progressivement de la culture qui inciterait à opter, chaque année, pour les actions de « dernière minute ».
Source : CCOM/MDH