Renforcer la compréhension des acteurs étatiques et des membres du Conseil national de transition sur l’importance de l’adoption du Plan d’action national pour l’élimination du travail des enfants (PANETEM II) en faveur de l’autonomie des jeunes filles, tel est l’objectif de la journée de plaidoyer organisée, ce mardi 15 avril 2025, par l’association en faveur des aide-ménagères (SOLI-AM) dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme.
Au Mali, malgré les avancées, des milliers d’enfants, notamment les filles aide-ménagères, continuent d’être exposées aux pires formes de travail. Selon les chiffres de l’Institut national des statistiques en 2020, plus de 3 millions d’enfants étaient astreints au travail. Un problème auquel l’Association en faveur des aide-ménagères veut trouver une solution. D’où cette rencontre de plaidoirie en faveur de l’adoption d’un plan d’action national pour l’élimination du travail des enfants.
« Il s’agit d’un outil stratégique, un levier d’action pour transformer les quotidiens de milliers de filles en leur ouvrant la porte de l’éducation, de la formation, de la santé et de la participation citoyenne », a indiqué Samaké Berthe Bagayoko, directrice de Soli-AM.
Le gouvernement et le CNT sont conscients des conséquences du travail des enfants. Selon Abdoulahi Tahar, représentant de la ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, le gouvernement du Mali a démontré sa détermination à travers de nombreuses mesures, tant sur le plan législatif, réglementaire qu’institutionnel, pour lutter contre le travail des enfants. En effet, notre pays a ratifié toutes les conventions déclarationnaires en lien avec la protection des enfants, notamment celles relatives au travail des enfants. Sur le plan institutionnel, une structure une fois dédiée à l’étude des questions liées au travail des enfants et à la promotion des actions visant à l’élimination a été créée depuis 2010, s’agit de la solution, après, auprès du ministère du Travail. Malgré ces efforts, le phénomène demeure une réalité. C’est pourquoi la conjugaison de nos efforts à tous, ONG, organisations de la société civile, parlementaires, hommes de médias, etc », a soutenu M Tahar.
les partenaire notamment l’Alliance de JOFA ACTE a réaffirmé son engagement à accompagner la mise en œuvre du PANETEM II. Cet atelier de plaidoyer rentre dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits des femmes.
