L’Association perspective sahélienne propose un rapprochement entre le Mali et la Russie dans le domaine de la santé. Pour ce faire, elle a organisé le jeudi 21 août, un forum d’affaires médical pour permettre aux élus nationaux et aux experts d’échanger sur les voie et moyens d’une collaboration fructueuse entre deux pays.
Le Mali et la Russie entretiennent déjà une relation solide dans les domaines de la sécurité, de l’éducation et de la diplomatie. En vue d’élargir la coopération à la santé, l’Association perspective sahélienne a organisé le forum d’affaires médical international Mali-Russie. En présentiel à Bamako et en ligne à Moscou, le forum a réuni les services techniques et les parlementaires autour du thème : coopération sanitaire et opportunités économiques pour un partenariat durable.
Selon Mamadou Bah, président de la perspective sahélienne, la tenue de ce forum trouve toute sa pertinence dans le contexte actuel. Il a souligné que notre pays et plus largement la région sahélienne sont confrontés à des défis de santé majeurs comme l’accès limité aux infrastructures modernes, la pénurie de personnels qualifiés, le déficit en équipement et médicaments adaptés et la nécessité d’une meilleure prévention face aux maladies émergentes et récurrentes.
« Face à ces réalités, la coopération internationale n’est pas une option, mais une nécessité vitale. C’est pourquoi, nous avons voulu, à travers ce forum, créer une plateforme d’échanges entre experts maliens et russes, afin de partager les savoir-faire et les expériences, explorer les opportunités de partenariat technologique et scientifique et jeter les bases d’une coopération médicale durable et mutuelles », a-t-il indiqué.
Depuis la Russie, Anna Zamaraeva, rédactrice en chef adjointe de l’African initiative, partenaire de l’Association perspective a rappelé que la Russie à une expérience forte d’intervention en Afrique dans le domaine sanitaire. Elle a donné l’exemple des pays comme le Congo, la Zambie et Ougada qui ont tous bénéficié. « Nous avons beaucoup de professeurs et des hommes d’affaires qui sont prêts à aider gratuitement les le système de santé du Mali », a rassuré madamne Zamaraeva.
Le Conseil national de la transition, la pharmacie populaire du Mali, la direction nationale de la santé, des laboratoires et d’autres services technique de l’Etat ont pris part au forum.
« Nous devons sortir ici avec des engagements clairs de projets conjoints de formation médicale, des accords pour la fourniture et la production locale de médicaments essentiels, des initiatives communes pour la modernisation de nos infrastructures hospitalières ainsi que des programmes de recherche collaborative sur les maladies prioritaires pour nos populations », a insisté Aboubacar Sidick Fomba, président de la commission santé du Conseil nationale de transition.
