Une vidéo sur le réseau social Tiktok de près d’une minute devenue virale depuis 28 janvier prétend le licenciement de tous les travailleurs des ressortissants de l’AES des structures de la CEDEAO après le divorce entre les deux parties, malgré les médiations. Bien au contraire, la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest a appelé ses Etats membres à soutenir les fonctionnaires de l’organisation qui sont du Mali, du Burkina et du Niger.
La vidéo de quelques secondes a été publiée par le compte Titoko anton.kalil.diaby et est accompagnée de la légende : ‘‘Tous les travailleurs de l’AES sont licenciés de la CEDEAO’’. Elle a été partagée plus de 860 fois et suscité de plus de 2700 commentaires.
L’auteur commente : ‘‘ Très très bonne nouvelle comme d’habitude la CEDEAO a décidé de licencier tous les travailleurs burkinabé, maliens et nigeriens au sein de la CEDEAO. On leur a donné une lettre de démission aujourd’hui…L’AES ce n’est pas la peine. Ibrahim Traoré est en train de massacrer une famille, Assimi et Tiani pareil.’’
Aussi, affirme-t-il, la décision des présidents du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer de la CEDEAO engendrera des lourdes conséquences économiques sur les ressortissants de l’AES qui travaillent au sein de la CEDEAO et leurs familles.
La prétendue nouvelle intervient à la veille de l’échéance du préavis de retrait de l’AES de la CEDEAO fixée au 29 janvier 2025, date à laquelle le divorce est consommé entre les deux parties après des mois de tension diplomatique et de médiations. Elle est postée par un compte très hostile à la démarche des pays membres de l’AES comme (ici) (ici) (ici).
Nous avons vérifié et trouvé que ces propos ne sont pas fondés.
Le 29 janvier 2025, la CEDEAO a publié un communiqué sur le retrait du Mali, du Burkina et du Niger en son sein. Dans ce document, l’organisation a annoncé que conformément à la décision de la conférence des chefs d’États et de gouvernement de maintenir les portes de la CEDEAO ouvertes au dialogue, les autorités compétentes à l’intérieur et à l’extérieur des pays membres de la CEDEAO sont priées et tenues de veiller au respect de certaines mesures.
Parmi ces dispositions le communiqué précise “ d’apporter aux fonctionnaires de la CEDEAO des trois pays un soutien et une coopération sans faille dans le cadre de leur mission pour la communauté”.