La stratégie nationale multisectorielle de la promotion de la santé et du bien-être de la population a été adoptée le 24 avril. L’objectif de cette stratégie est de contribuer à l’amélioration de l’état de la santé par des approches reconnues et adaptées aux valeurs sociales à partir des données issues de l’impact des politiques, programmes et projets sur la santé et le bien-être de la population.
Le médecin-colonel Assa Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social, a présidé jeudi l’atelier de validation de la stratégie nationale multisectorielle de la promotion de la santé et du bien-être de la population. Le document vise à faire du Mali un pays où la santé et le bien-être des populations se réalisent à travers la mobilisation et la participation responsable des communautés aux actions multisectorielles d’amélioration de leurs conditions de vie, notamment leur accès à l’information et aux soins de qualité, afin de réduire les effets des déterminants, gage de succès en matière de santé à l’horizon 2024. Selon la ministre de la Santé et du Développement durable, l’Organisation mondiale de la santé, par sa résolution AFR/RC73/WP4 du 28 juillet 2023, a invité les pays membres à se doter d’une stratégie nationale de la promotion de la santé et du bien-être afin d’atténuer les inégalités croissantes liées à ses déterminants sociaux, économiques et environnementaux, de même que leurs répercussions sur la santé et sur le bien-être des populations. « Le présent document de stratégie est la concrétisation de nos engagements souscrits dans la Déclaration d’Alma-Ata et dans la Déclaration d’Astana sur les soins de santé primaires, dans la Charte d’Ottawa pour la promotion de la santé, dans la Déclaration de Ouagadougou sur les soins de santé primaires et les systèmes de santé en Afrique, dans la Déclaration de Libreville sur la santé et l’environnement en Afrique, dans la Déclaration d’Helsinki sur la santé dans toutes les politiques et au titre de l’objectif 3 de développement durable », s’est réjouie le médecin-colonel Assa Badiallo Touré. La stratégie adoptée prévoit la réduction des pratiques néfastes à la santé et au bien-être de la population. Il s’agit notamment de la lutte contre les mutilations génitales féminines, les violences basées sur le genre, l’usage inapproprié des pesticides et d’autres produits toxiques, les mauvaises habitudes alimentaires telles que l’excès de sel, de sucre et d’huile et l’usage des stupéfiants. La stratégie prévoit aussi l’encadrement de l’élevage domestique, la gestion des eaux et la promotion de l’activité sportive à tout âge.

Santé et bien-être : le Mali se dote d’un plan stratégique 2025-2034
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Maliki Diallo
Diplômé de l'École supérieure de journalisme de Lille et de l'Université de Lille, Maliki Diallo est journaliste depuis 2012 au sein du Groupe Renouveau. Journaliste polyvalent, plusieurs de ses productions ont été récompensées au Mali et ailleurs.
- Le 13 novembre 2021, Prix (or) africain du journalisme d'investigation Norbert Zongo dans la catégorie télévision
- Le 29 décembre 2018, 2e lauréat du Prix national du journalisme sensible au genre
- 29 novembre 2019, 1er au prix de la Prévention de l'extrémisme violent au Sahel et dans le bassin du lac Tchad avec une enquête sur l'esclavage
- Août 2020, Prix Mali Média Awards catégorie télévision
- Août 2012, Mali Média Awards de catégorie presse en ligne