Le président de l’Assemblée nationale du Niger, Seini Oumarou.
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Seini Oumarou : «Le peuple nigérien, souverain, a choisi en toute responsabilité ses dirigeants »

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Le président de l’Assemblée nationale du Niger, Seini Oumarou, a dénoncé et condamné ce mardi 27 septembre les propos du Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye MAIGA à l’endroit de Mohamed Bazoum à la tribune de la 77e Assemblée générale de l’ONU.

S’est ouverte ce 27 septembre, la 2e session ordinaire de 2022 du parlement nigérien consacrée à l’examen et au vote du projet de loi de finances se rapportant à l’exercice budgétaire de 2023.

Occasion, outre l’actualité de son pays, pour le président du parlement du Niger de déplorer et condamner les propos du Premier ministre par intérim malien affirmant que leur président, Mohamed Bazoum, n’est pas nigérien.

 «Le peuple nigérien, souverain, a choisi en toute responsabilité ses dirigeants, à travers des élections démocratiques. Tout mépris à l’égard de ceux-ci doit être forcément compris comme du mépris à l’égard de tous les Nigériens », a réagi Seyni Oumarou, rappelant cependant des relations séculaires, faites de fraternité et de liens tissés par l’histoire et la géographie qui unissent les peuples nigériens et maliens.

« C’est pourquoi nous demandons à tous nos dirigeants, en particulier ceux de l’Afrique de l’ouest, d’avoir de la mesure dans toutes les prises de position engageant l’avenir de nos pays. Nos populations ne demandent qu’à vivre en symbiose et notre continent, l’Afrique, ne peut se développer sans la solidarité et l’entente mutuelle entre toutes les nations », a indiqué le chef du parlement nigérien.

Au nom de l’unité de l’Afrique intégrant toutes les valeurs éthiques, morales et politiques, Seini Oumarou a appelé à dépasser la notion d’ethnie, de nationalité, qui, selon lui, sont des vecteurs puissants de division et de déstabilisation du continent.

« C’est le lieu d’appeler les responsables politiques africains, à tous les niveaux, à se comporter en frères et à éviter les diatribes stériles et autres attaques personnalisées qui risquent de nous écarter durablement de nos objectifs communs », a-t-il prêché.