Des responsables du parti, Photo d'illustration.
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Font politique : l’ADEMA pour une transition la plus courte possible!

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Le Parti africain pour la solidarité et la justice/Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA/PASJ) a présenté, ce29 janvier 2022, ses vœux de bonne année à la presse. C’était au cours ‘une conférence de presse au siège du parti, à Bamako-Coura, animée par le président Marimantia Diarra. Le parti, qui prône la poursuite des efforts d’intégration et d’unité avec les autres pays africains, a plaidé pour une presse indépendante, libre, respectant l’éthique et la déontologie.

La conférence a enregistré la présence de nombreux responsables du parti, dont le secrétaire général, Yaya Sangaré, qui a souhaité la bienvenue aux invités. Entre autres questions abordées au cours de la rencontre, la situation sécuritaire du pays, le soutien aux FAMA et l’état de santé de la formation politique. Face à la crise sécuritaire marquée par des attaques terroristes sur une bonne partie du territoire national, le conférencier a d’abord rendu un hommage mérité aux forces armées de défense et de sécurité qui sont les gardiens du drapeau malien. Sur le plan politique, le président Diarra a indiqué : « l’Adéma-PASJ, parti riche d’expérience et de cadres compétents, a toujours prôné, dans l’esprit des valeurs historiques et idéologiques et éthique qui le fondent, la poursuite des efforts d’intégration et d’unité avec les autres pays africains comme souhaité par les pères des indépendances. C’est donc ensemble, avec les voisins confrontés aux mêmes menaces asymétriques, que nous pourrons arriver à bout du terrorisme ou du moins l’affaiblir sérieusement ».

Un hommage mérité a été rendu au Fama, dont la montée en puissance ces dernières semaines, n’est un secret pour personne.

« Leur montée en puissance est plus que salutaire. Il faut dans ce sens, saluer les efforts immenses du gouvernement de la transition inspiré par la ferme volonté et la vision du président de la transition, chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta en matière de recrutement, d’équipements, de formation et d’intéressement des Fama », a martelé Marimantia Diarra.

Aussi, dans l’esprit de la refondation dont les assises viennent de se tenir, le renouveau de vaillantes forces de défense et de sécurité passe nécessairement par une vision et une volonté politique forte et éclairée, est convaincu le président. C’est une forte demande et attente de nos braves populations très conscientes du fait que la sécurité et la défense constituent des préalables à tout projet de développement.

L’Adema, selon son président, apporte son soutien à la transition. Toutefois, précise-t-il, il ne s’agit pas d’un soutien aveugle.

« Notre parti apporte un soutien responsable, franc et patriotique à la transition avec l’exigence de la sincérité et de la vérité. De manière honnête et fort de sa riche expérience de gestion de l’Etat, le parti exprime, avec franchise, ses visions, ses propositions comme des amis qui se doivent respect mutuel et entraide », a-t-il fait savoir.

Sur l’état de santé du parti, le président a soutenu que l’abeille se porte à merveille. Durant les 100 premiers jours du nouveau comité sorti du dernier congrès, le comité a rencontré les autorités de la transition, les partis politiques et les organisations de la société civile en vue d’échanger sur la situation du pays.
« Pendant ces cent premiers jours, nous avons travaillé ensemble à rassembler nos militants, à leur donner confiance et assurance, partager notre analyse de la situation sociopolitique »,a-t-il précisé.

Interpelé sur la suspension, depuis plusieurs années, de l’aide publique à la presse, le président a promis qu’il sera le porte-voix des médias sur ces questions, partout cela est possible. Car l’aide à la presse et celle aux partis politiques sont indispensables pour la vitalité de notre démocratie. Quant à la tension diplomatique actuelle entre le Mali et l’ancienne puissance coloniale, le conférencier a souligné qu’il s’agit d’une crise passagère inhérente à toute ouvres humaines. Par ailleurs, il a invité les autorités de la transition à nouer le dialogue avec la CEDEAO pour la levée rapide des sanctions imposées à notre pays. Il a enfin espéré une transition plus courte que possible sanctionnée par des élections transparentes et crédibles. Si A l’Adema, on table sur une durée autour d’un an, Marimantia Diarra, estime que tout est possible dans le dialogue et le consensus avec l’ensemble des acteurs maliens.