De Gauche à droite, Moro Siaka Diallo, JDH/JHR; le représentante de WILDAF et le président OSC, Mamoutou Diabaté
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Santé sexuelle et reproductive : Vers la levée de la barrière communicationnelle

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« Promotion de l’accès à la Santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR) au Mali à travers les médias et les organisations de la société » est l’objectif du projet : « Promotion de l’accès aux droits sexuels et reproductifs au Mali » lancé ce 23 décembre 2021, à la Maison du partenariat Bamako-Anger.  Le lancement fait par le directeur  de l’Office national de la santé de la reproduction, le Dr Ben Moulaye, a été suivi par une présentation du projet aux parties prenantes par la coordinatrice.

Autour du Dr Ben Moulaye, il y avait, le représentant de JDH/JHR, Moro Siaka Diallo, la représentante de WILDAF, ainsi que celui de la coalition des organisations de la société civile, Mamoutou Diabaté. On y notait également la présence de Mme Emilienne  Assama, coordinatrice du projet. Sur les différents supports de communication affichés, on pouvait comprendre aisément qu’il est fortement attendu, au cours de la mise en œuvre du projet, ‘’d’un  engagement des organisations de la société civile et des médiats en faveur de la promotion de l’accès à la santé et aux dits sexuels et reproductifs au Mali’’ ; qu’il s’agit ‘’d’Accroitre l’engagement public pour la promotion de l’accès à la santé et aux droits sexuels et reproductifs’’, de ‘’Renforcer les capacités des médias et des OSC pour accroitre l’engagement public en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs’’, enfin, de ‘’Construire des relations solides entre les médias et les OS pour améliorer l’accès et la mise en œuvre des engagements publics dans le domaine de la SDRS au Mali’’.

Dans son mot de bienvenue, Moro S. Diallo a soutenu  que le projet ‘’Promotion de l’accès à la Santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR) au Mali à travers les médias et les organisations de la sociét’’ est une initiative pilote et tripartite financé par le Canada, à travers le Fonds pour l’Innovation et la Transformation (FIT)  et vise essentiellement  à lever la barrière de communication dans le pays en matière de santé sexuelle et reproductive. Selon M. Diallo, le projet va permettre de mobiliser les communautés et  les décideurs sur les enjeux de la santé sexuelle et reproductive.

Quant au président de la coalition des OSC pour le PF, M. Mamoutou Diabaté, il a salué cette initiative, car les médias, est-il convaincu, ont un rôle important à jouer en faveur de la PF.

«La PF n’est pas uniquement l’affaire des professionnels de la santé, mais de toute une communauté », a souligné M. Diabaté.

Pour le Dr Ben Moulaye, cette collaboration tripartite autour d’une thématique si chère au département de la santé, à savoir, la promotion de l’accès aux droits sexuels et reproductifs, va contribuer à réduire la prévalence de la morbidité des femmes, améliorer l’utilisation des PF, mais aussi et surtout  permettre  la vulgarisation des informations saines sur la thématique. Si des efforts sont en cours par les autorités, il ne doute points qu’il reste beaucoup à faire, puisque le taux de morbidité maternel reste très élevé dans le pays avec près de 15 femmes qui décèdent par jour à la suite de couche et 60% des jeunes et adolescents sont méconnaissant des services de planification familiale.