Le président en exercice de la CEDEAO, Mahamadou Issoufou, a invité ce lundi la junte qui a renversé le régime d’IBK à répondre favorablement aux mesures prises par l’organisation sous régionale en confiant la transition à des civils dont la durée ne doit pas dépasser douze mois.
Le 57e sommet des chefs d’Etat et du Gouvernement de la CEDEAO s’est ouvert ce lundi 7 septembre au Niger. Les discussions portent sur plusieurs sujets dont la gestion de la transition au Mali. En effet, le 18 août le président IBK a été renversé par des militaires regroupés au sein du Comité national du salut du peuple (CNSP).
Dans son discours d’ouverture des travaux du sommet, le président nigérien, Mahamadou Issouffi a affirmé que « Le Mali a plus que jamais besoin de stabilité pour que les aspirations fortes du peuple malien à la sécurité, au développement soient pleinement satisfaites.» Et qu’il du devoir de la Cedeao d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques.
« La junte militaire doit nous aider à aider le Mali. Nous fondons l’espoir qu’elle répondra favorablement aux mesures prises par notre communauté. D’autres partenaires stratégiques du peuple Malien fondent le même espoir. Ne les décevons pas », a-t-il indiqué alors que le pays est encore sous sanction dont la levée est conditionnée au respect des exigences de la Cedeao. Il s’agit notamment de la mise en place d’une transition, d’une durée de 12 mois maximum, dirigée par des civils. Or pour la junte, ces décisions seront prises par les Maliens d’ailleurs convoqués à des concertations nationales du 10 au 12 prochain par les militaires. Ces journées devront déterminer l’architecture de la transition, sa feuille de route et la charte de la transition.
Avant ce sommet, l’Organisation sous régionale s’était réunie en sommet extraordinaire 3 fois sur la situation. Ces rencontres à l’issue desquelles, les États membres ont décidé de suspendre toute relation avec le Mali. Prennent à part à cette 57e sommet, les présidents de la Gambie, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de la Guinée Bissau et du Burkina Faso.